29/12/2007
Traversée Pto Montt - Pto Natales
22/12/2007
Joyeux Noël !
21/12/2007
Valparaiso - Viña del Mar




Santiago





15/12/2007
San Pedro de Atacama
Paysage Atacamenien
Le tour était fini pour nous mais nous ne le savions pas encore. En effet, la suite du tour consistait en une succession d'arrêts inutiles et surfaits dont le plus grotesque fut le tout dernier où on nous a laché dans un village aseptisé construit de toute pièce pour les gringos où le seul intérêt était d'acheter à prix d'or une vulgaire brochette de Llama (n'oublions pas qu'il s'agissait d'une visite de Geyser à la base).
Volcan Licancabur
La Laguna Verde, magnifique petite lagune verte, comme son nom l'indique, doit sa couleur aux éléments chimiques présents dans ses eaux, comme l'arsenic et le manganèse. Ça ne donne pas vraiment envie de se baigner ! Avant de nous attaquer au Licancabur, après que notre chauffeur nous ait déposé au refuge, nous passons l'après midi à nous reposer tranquillement au bord de la Laguna Blanca. Nous faisons la connaissance d'un drôle de personnage, Martin, un suisse assez âgé qui a passé sa vie à voyager et à marcher dans tous les pays du monde, et plus particulièrement dans les Andes. Martin connaît la région par coeur, il fut l'un des premiers étrangers à s'aventurer dans le salar dans les années 80, tout seul et à pied... Il a notamment collaboré avec des personnes comme Nicolas Hulot, lors de son passage pour tourner un documentaire dans la région. Aujourd'hui, il continue de se balader dans le coin, toujours tout seul avec son appareil photo. Les locaux, très superstitieux, pensent même qu'il a pactisé avec le diable, appelé ici le Tío, pour pouvoir se promener ainsi, toujours tout seul. En tout cas, Martin sait énormément de choses et aime à le faire partager, encore une rencontre que nous ne sommes pas prêts d'oublier...
Pour en revenir au Licancabur, après une nuit glaciale, nous nous levons très tôt, avant 4h du matin, pour entamer la longue ascension. Laurence est malheureusement malade (dernier souvenir de Bolivie...), c'est donc à 3, accompagnés de notre guide Séraphin, que nous partons de l'altitude de 4550m. Séraphin est très professionnel (c'est si rare en Bolivie !), et nous le montre rapidement en nous demandant de ne pas parler pour ne pas nous essoufler inutilement. Il tient le compte de ses ascensions du Licancabur et semble en être à un peu plus de 400, rien que ça... On se croirait presque engagés dans l'armée bolivienne ! Après 1h de marche dans la nuit glaciale, le soleil se lève tout doucement dans notre dos, nous offrant de somptueuses couleurs sur la Laguna Verde.
Montée dans les éboulis
Laguna Verde et Laguna Blanca, vues depuis le sommet
Le cratère voisin du Julieques
Après avoir repris notre souffle en prenant des photos, nous décidons de descendre jusqu'a la petite lagune abritée par le cratère, et dont les eaux sont encore chauffées par les derniers souffles d'activité du volcan. Des efforts supplémentaires à plus de 6000m d'altitude, mais ça vaut le coup ! Non loin de la lagune, nous tombons nez à nez avec une sorte de moustique qui a l'air de vivre là... On aimerait pas qu'il nous pique parce qu'il doit être sacrément costaud pour survivre à une altitude pareille !
Lagune au fond du cratère du Licancabur
Le lendemain matin, nous traversons la frontière en direction de San Pedro de Atacama et faisons nos adieux à la Bolivie. Bien que l'on ait été pas mal déçus par l'accueil de la population et par les tentatives d'arnaques bien trop fréquentes, on aura été marqués par la beauté des paysages rencontrés, du lac Titicaca au Volcan Licancabur, en passant par le Far West à Tupiza et l'éclatante beauté du salar. Voyager en Bolivie nous a paru assez difficile, mais pas de doute, on aura été grandement récompensés des efforts consentis !
14/12/2007
Los Lipez
Laguna Cuñupa
Nous reprenons ensuite la route, et après avoir passé de nombreuses lagunes, toutes plus jolies et colorées les unes que les autres, nous descendons dans une grande plaine désertique, au milieu de laquelle se dresse le fameux Arbol de Piedra, curieuse formation géologique sculptée par les vents.
Une autre lagune, sur le chemin de l'Arbol de Piedra
Une vigogne, animal cousin du llama et protégé
Nous nous dirigeons ensuite vers la Laguna Colorada, probablement la plus belle de toutes celles qu'on ait vues, immense lagune de toutes les couleurs, et avec en particulier une teinte rouge vif. Cette couleur est due à la présence de plancton et micro-organismes dans ses eaux peu profondes, dont se nourrit l'abondante colonie de flamants roses qui la peuple.
Laguna Colorada
Après avoir admiré cette somptueuse lagune pendant un bon moment, nous gagnons notre auberge, toute proche. Le lendemain matin, nous partons très tôt, avant le lever du soleil, vers 4h30 du matin, pour gagner le champ de geysers de Sol de Mañana, qui s'observent le mieux justement lorsque la lumière est rasante. En réalité, ce ne sont pas vraiment des geysers, mais plutôt des fumerolles, puisqu'aucune eau ne jaillit du sol, mais bien de la vapeur d'eau très chaude et à haute pression. Le site n'en est pas moins impressionnant !
Fumerolles de Sol de Mañana
Nous repartons ensuite pour la toute dernière partie de notre circuit, qui doit nous conduire au pied du fameux Volcan Licancabur, aux bords des Laguna Blanca et Verde. Avant de nous séparer de notre chauffeur, nous prenons un bain dans des eaux thermales, chauffées à une température proche de 30ºC, le tout à près de 4600m d'altitude. Se baigner à une telle altitude, au pied du Licancabur, faut avouer que c'est plutôt sympa ! Par contre, vu le froid ambiant (il fait en dessous de 0ºC), il vaut mieux ne pas trop traîner lorsque l'on décide de sortir ! Après un copieux petit déjeuner, notre chauffeur nous dépose à un refuge tout proche, sur les rives de la Laguna Blanca, où nous passerons les 2 prochaines nuits, avec pour objectif bien sûr l'ascension du Licancabur !
La Laguna Blanca au coucher du soleil, vue depuis notre refuge
Volcan Tunupa

