14/08/2008

Tokyo

Alors que Yohann a pris la direction de la France depuis Shanghai, j'ai eu l'occasion de faire un court stop over à Tokyo avant de rejoindre mes parents pour un bon mois en Nouvelle Calédonie. J'ai atterri au lointain aéroport de Narita en milieu d'après midi, et je ne suis arrivé à Tokyo proprement dit qu'à la tombée de la nuit, sous de violents orages. Après m'être baladé quelque temps dans le joli parc Ueno, j'ai rejoint Shinjuku, au coeur de la vie nocturne tokyoite. Les néons, enseignes lumineuses et écrans géants sont légions au dessus des rues qui fourmillent de piétons, ce qui doit demander une dépense électrique proprement hallucinante ! On trouve des distributeurs automatiques pour tout dans cette ville high tech, y compris des distributeurs de Haagen Dazs que je me suis évidemment senti obligé de tester.
Le joli parc Ueno
Changement de décor avec le quartier de Shinjuku et ses néons omniprésents
Après une belle balade dans ce quartier ultra moderne, j'ai rejoint Shibuya, le quartier un peu plus classe et branché situé tout près, où bars, restaurants et shopping mall luxueux occupent les bords des rues. Le carrefour Hachiko, à la sortie de la station de métro, est surmonté d'immenses écrans géants qui projettent spots publicitaires multiples et variés.
Le quartier de Shibuya et le carrefour Hachiko
Il était ensuite temps de rejoindre mon hôtel pour la nuit, l'un des fameux hôtels capsule de Tokyo. Ces hôtels comportent de minuscules couchages individuels, destinés la plupart du temps aux Japonais trop éméchés qui ont raté le dernier métro. Il vaut mieux ne pas être claustrophobe si l'on veut dormir dans ces capsules, mais c'était une expérience très amusante, on peut faire comme si on était dans un vaisseau spatial !
Mon hôtel capsule pour la nuit
Le lendemain matin, j'ai pris la direction du vieux quartier historique d'Asakusa, où se trouve le plus vieux temple de Tokyo, le Senso-Ji, qui a du être reconstruit à de nombreuses reprises au travers des guerres. Ce fort joli temple est malheureusement bien petit et on en a très vite fait le tour !
Le Senso-Ji à Asakusa
J'ai ensuite repris le RER local pour me rendre au superbe temple shintoïste de Meiji-Jingu. Ce sanctuaire, construit tout en bois, possède de magnifiques portes finement ouvragées et d'imposants portails d'entrée. De jolies lanternes en papier, peintes, occupent les bords des grandes allées qui y conduisent.
Le sanctuaire shinto de Meiji-Jingu
Je ne pouvais évidemment pas passer au Japon sans aller déguster quelques sushis ! Je suis pour cela allé tout près du marché au poisson de Tsujuki, réputé être le plus grand marché au poisson au monde, et j'ai pu goûter de délicieux sushis extra frais dans un restaurant typiquement tokyoite !
Restaurant de sushis à Tsujuki
Je suis enfin allé à la ville électrique d'Akihibara, l'un des lieux les plus fous de Tokyo. Ce haut lieu de la vente d'appareils high-tech regorge de magasins d'informatique, on se croirait rue Montgallet à Paris ! Entre les jingle assourdissants, les grandes affiches de jeux video, et les jeunes japonaises Cosplay, déguisées en héroïnes de manga, on a vraiment l'impression d'avoir pénétré dans un autre monde...
La ville électrique d'Akihabara
Il ne me restait ensuite plus qu'à regagner Ueno pour me balader encore un moment avant de reprendre le train pour Narita, d'où mon avion décollait pour Noumea et la Nouvelle-Calédonie. J'ai beaucoup apprécié ce passage par Tokyo, qui, même s'il a été très court, m'a tout de même permis d'avoir un très bon aperçu de cette ville complètement folle. Tokyo est très chère, la 2è ville la plus chère au monde après Moscou, mais malgré tout j'ai trouvé le coût de la vie plus abordable que ce à quoi je m'attendais, en particulier en ce qui concerne l'hébergement et la nourriture. Cela m'a quand même naturellement fait un choc après l'Asie du Sud Est et même la Chine, si bon marché, un bon moyen de se réhabituer aux prix exorbitants du monde occidental...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Keep up the good work.